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Des hopitaux vides?

un bilan raisonnable de l’épidémie
par Augustin de Livois,
lettre d’information de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

 

Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
21 rue de Clichy
75009 PARIS
www.ipsn.eu
           

(article de la dernière lettre d’information gratuite Alertes Santé)

 

Des hôpitaux vides !

 

Chère amie, cher ami,

J’imagine que comme moi, vous êtes assaillis chaque jour d’informations.

Ce sont des rumeurs, des vidéos, des conspirations, des révélations et autres prophéties en tout genre.

Il n’est pas rare non plus que toutes ces informations soient contradictoires.

En cette période étrange, nous avons assisté à de nombreuses volte-face politiques. En Occident, plusieurs chefs d’Etat ont d’abord minimisé la crise avant d’adopter une position martiale.

Cela a été le cas de Donald Trump, de Boris Johnson ou d’Emmanuel Macron.

Dans ce contexte, où les pouvoirs publics eux-mêmes semblent à la dérive, il n’est pas évident de savoir ce qui se passe concrètement sur le terrain.

 

Où en est le système de santé ?

C’était la grande question du début de crise.

Nous avons tous vu les images de Bergame en Italie où les hôpitaux étaient saturés de patients.

La grande crainte était que les différents systèmes de santé soient submergés et que les hôpitaux ne soient pas en mesure de traiter les patients.

On craignait que les médecins n’aient à choisir entre ceux qui vivent et ceux qui meurent comme cela a été le cas en Italie.

Cette crainte a justifié les mesures de distanciation sociale imposées dans le monde entier.

Les pays organisés ont opté pour le dépistage et le confinement ciblé : les malades ont été repérés, isolés et soignés. C’est la Corée du Sud, Hong-Kong, l’Allemagne la Norvège.

Les pays pris de court ont opté pour le confinement total : c’est le cas de l’Italie, l’Espagne, la France.

L’idée qui guide ces politiques est simple : si tout le monde est infecté par le virus en même temps, l’épidémie passera plus vite car la population développera une immunité collective rapidement. Le risque avec cette hypothèse est de voir le nombre de cas monter en flèche sans que le système de santé ne soit capable de suivre.

Éviter que le virus ne se répande permet d’étaler l’épidémie et d’éviter d’avoir un pic de malades trop élevé, trop vite.

Le schéma, ci-dessous, que je vous ai déjà partagé dans une lettre précédente explique bien cette idée :

d’après « The Economist »

 

Après, trois semaines, quel est le bilan ?

10 000 personnes environ seraient décédées du coronavirus en France, 6500 à l’hôpital et 2500 en EHPAD.

A part dans l’est de la France, d’où l’on a transféré des patients ailleurs, les hôpitaux seraient plutôt en sous-activité.

Peut-être avez-vous vu cette vidéo d’un Toulonnais qui a été visiter et filmer les deux principaux établissements hospitaliers de sa ville. Elle a circulé plusieurs jours sur Internet.

Cette vidéo était une compilation de nombreuses vidéos prises en France, aux États-Unis ou en Allemagne montrant qu’un certain nombre d’hôpitaux étaient à peu près déserts.

L’activité semble y tourner au ralenti.

Malheureusement, la vidéo a été supprimée.

L’AFP a toutefois tenu à répondre à cette vidéo dans un article (1).

Elle confirme que de nombreux hôpitaux sont vides, notamment dans les régions peu touchées par le coronavirus.

L’article précise qu’il s’agit “d’une tendance (…) observée dans de très nombreux hôpitaux en France”.

C’est le cas par exemple à Tours (2), mais aussi dans les hôpitaux de Bretagne (3) ou encore en Nouvelle Calédonie (4).

La fréquentation des urgences dans ces hôpitaux a baissé drastiquement de 30, 40 voire 50% !

 

Comment expliquer ce phénomène ?

La chute de la fréquentation des hôpitaux serait liée à :

    l’interdiction des visites ;

    la déprogrammation de nombreuses opérations prévues ;

    la peur des patients, qui ne souhaitent plus venir à l’hôpital et restent chez eux en dépit de symptômes éventuels ;

    le confinement qui réduirait le nombre d’accidents.

 

Que faut-il en conclure ?

Il faut sans doute être prudent dans les conclusions que l’on tire de ce phénomène.

Néanmoins, je vous livre quelques réflexions par rapport à cette situation :

1/ Par rapport au coronavirus, ce serait plutôt une bonne nouvelle. En dépit des craintes que l’on pouvait avoir au début de l’épidémie, le système de santé dans son ensemble semble avoir tenu et devrait continuer à pouvoir soutenir “l’afflux” de nouveaux patients.

2/ Par rapport à la population, ce serait plutôt une mauvaise nouvelle. Les gens ne se soignent plus. Certes, ils évitent le virus mais ils risquent de mourir ou de souffrir d’autres pathologies plus ou moins graves sans être soignés. Quel sera le bilan sanitaire global du confinement ?

3/ Par rapport au confinement. Cela pourrait-être une bonne nouvelle. Si le système de santé tient bon et que par ailleurs, les cliniques privées n’ont pas été sollicitées et se trouvent plutôt désœuvrées, il paraît légitime d’envisager un déconfinement progressif dans les jours ou semaines qui viennent (5).

 

Faut-il y voir un mensonge d’Etat ?

Certains, face à cette situation, pensent que l’Etat nous ment. Que l’absence de patients dans les hôpitaux ou leur nombre réduit est une preuve que nous sommes en train de vivre un vaste mensonge, une manipulation à grande échelle.

Peut-être.

Mais je ne sais pas.

Nous vivons une période étrange où les pronostics semblent bien difficiles à émettre.

Une chose est sûre : le gouvernement canadien ne devrait proposer le déconfinement que lorsqu’un vaccin sera disponible et serait prêt à garder sa population confinée pendant de longs mois. Le Premier Ministre, Monsieur Trudeau a estimé qu’il n’y aurait pas de retour à la normale avant un an ou un an et demi (6,7).

Cela ne veut rien dire. Après ce que nous avons vécu, pourra-t-il vraiment y avoir un “retour à la normale” ?

Nous sommes en train de vivre quelque chose de totalement inédit. Trois milliards de personnes seraient actuellement confinées dans le monde ! (8)

Cela aura forcément des répercussions considérables sur nos vies.

C’est déjà le cas en Inde par exemple ou un exode urbain est en train d’avoir lieu : des centaines de milliers de personne seraient sur les routes. Ils quittent les villes pour rejoindre leur village natal. Ils n’ont plus ni travail, ni nourriture. Pour eux, l’arrêt de l’activité économique et le confinement sont bien pires que la possibilité d’attraper le virus. Leur perspective ? Mourir dignement, en famille (9).

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

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