La vie énergétique du corps
Vendredi soir, à la salle du Gola, la bio-énergéticienne Corinne Lebrat a présenté le fonctionnement énergétique du corps: « Toute petite, déjà, j’avais des facilités à ressentir chez les autres d’autres choses que leurs attitudes visibles. Et je me suis aussi aperçu progressivement que j’avais des facilités à soigner mes semblables sans autres instruments que mes mains et mon corps. Mais je me demandais aussi qu’est-ce qui fait qu’un corps est vivant et qu’un cœur continue de battre. J’ai été contente de trouver la réponse avec les flux d’énergie: énergie du haut qui nous pénètre par le sommet du crâne, énergie du bas à laquelle on se relie par les pieds. Et la médecine chinoise me l’a confirmé, avec les réseaux de méridiens qui nous parcourent de haut en bas. »
Le corps reflet de nos émotions
Reste à expliquer les dysfonctionnements qui nous affectent facilement. Pour Corinne Lebrat, il n’y a pas de doute: « Notre corps, avec sa morphologie et ses tensions, est le reflet de l’énergie qui nous constitue. Et ce sont les émotions qu’on a pu subir qui arrivent à perturber la circulation des énergies. » Selon le type d’émotion, ce sera tel ou tel méridien ou tel ou tel organe qui sera affecté. Et chaque articulation du corps symbolise notre insertion dans l’existence.
Des ressentis à développer
La tâche du thérapeute est donc déjà d’arriver à ressentir où se situe exactement dans le corps le malaise de départ. Il peut arriver à débloquer et remettre en fonctionnement idéal le circuit ou l’organe affecté. Mais comme c’est le patient qui s’autoguérira durablement, il vaut mieux qu’il ait conscience de son problème pour ne pas y retomber. Quant au fait de soigner, « tout le monde est capable de faire du bien aux autres, on le fait instinctivement avec ses proches. Par contre on a plus ou moins de facilités à donner et à soigner. La plupart des gens aussi, n’ont pas l’habitude d’identifier ce qu’ils ressentent de l’énergie des autres. Mais c’est quelque chose que chacun peut arriver à trouver et à développer avec l’habitude. »
François Bassaget