Opinion: D’autres visions des femmes et des hommes
Aude Di Bin
thérapeute en décodage biologique
Annonay 06 29 68 38 82
La place des femmes continue d’être d’actualité, avec l’inégalité des salaires, de certains droits, les images de la femme-objet, etc. …
Pour ma part, j’ai grandi avec l’idée qu’une femme avait plutôt un penchant pour le maternage, l’écoute, l’organisation de la vie de famille et celle du domicile. De son côté, l’homme était lié à la recherche d’un revenu, au travail à l’extérieur, avec une notion de protection et de chef de famille. Et, s’il le voulait bien, fournir une aide dans la vie quotidienne du foyer (ménage, courses, enfants…).
Ainsi s’installait une dualité où un équilibre devait être respecté.
Dans son livre « Femmes de la préhistoire », Claudine Cohen montre qu’on a pu découvrir, grâce à de nouvelles techniques archéologiques, que les femmes de cette époque avaient une musculature très développée, comparable à celle de l’homme, que dans certaines sépultures de chefs de clan, il s’agissait d’un squelette de femme et non d’homme comme on pouvait le penser. Leurs rôles n’étaient donc pas que dans la cueillette et le côté maternel, mais elles étaient aussi chasseuses, et pouvaient prendre les armes, être à la tête d’une tribu.
En décodage biologique, chaque individu sur terre possède ce que nous appelons deux « polarités » avec deux sensibilités propres: un côté masculin en rapport avec la progestérone (hormone masculine) qui est associée à un comportement d’action, de prise de décision, d’autorité. De son côté, la partie féminine est associée à l’œstrogène (hormone féminine) qui favorise le maternage, l’écoute, l’accueil. Selon ce que nous vivons, nous basculons vers l’une ou l’autre de ces polarités afin de gérer au mieux les situations du quotidien.
Ainsi donc, que nous soyons, homme ou femme, nous avons ces deux hormones en nous, avec une quantité différente mais elles sont bien là.
Aujourd’hui il est peut-être temps de changer de point de vue, de ne plus voir cette dualité entre homme et femme mais d’aller plutôt vers l’union
Aude Di Bin