À l’initiative de l’association Annonay Réseau Info Santé, la naturopathe Marianne Kardasz a fait vendredi à l’amphithéâtre de St-Denis un exposé très complet de nos connaissances actuelles sur la maladie de Lyme. La maladie est effectivement dangereuse mais très complexe à détecter et à soigner.

Des symptômes variables

Pour la contamination, ce sont les tiques qui peuvent la transmettre. Elles sont présentes en forêt ou dans les jardins, en milieu herbeux et humide. Elles ne sont pas toutes porteuses de la bactérie Borrélia et certaines personnes semblent y résister. Pour les symptômes, il faut traiter immédiatement si des rougeurs apparaissent au bout de quelques jours, à l’endroit de la piqure… ou ailleurs. Mais elles peuvent aussi ne jamais apparaître. Les autres symptômes peuvent être très variés: fatigue, troubles neuro-vasculaires, douleurs musculaires, signes d’infection, dépression importante… Les tests fiables sont rares et coûteux.

Des remèdes à essayer

Le remède le plus efficace est apparemment la prise d’antibiotiques sur une longue durée, mais l’Ordre des Médecins y est hostile. On peut utiliser aussi des antibiotiques naturels et aider l’organisme à résister, notamment en l’aidant à se débarrasser des métaux lourds accumulés. Mais les médecins formés et spécialisés sont encore rares.
Il est en tout cas évident qu’on a intérêt à fortifier son organisme pour résister à la bactérie Borrélia, comme d’ailleurs à toutes les autres. Et si on veut éliminer les tiques de son jardin, il faut savoir que les poules en sont très friandes. La bactérie Borrélia n’est pas nouvelle puisqu’elle existait déjà au temps des dinosaures et que Ötzi, l’homme des glaces du Tyrol, la portait déjà dans son organisme il y a plus de 5000 ans. Mais depuis, nos capacités de résistance se sont peut-être affaiblies!

François BASSAGET, correspondant Dauphiné Libéré