Communiquer sans violence, ça peut s’apprendre
Sandra Mounier
coach professionnelle
médiatrice et formatrice en Communication Non Violente
06 22 41 85 18
sandra@cheminsdebienveillance.fr
Pour régler les problèmes de communication, l’Américain Marshall Rosenberg a mis au point dans les années 1970 des principes de « Communication Non Violente ». Ils sont enseignés à Annonay par Sandra Mounier.
« Pour déjà mieux vivre avec mes enfants »
Depuis quelques années, Sandra Mounier a quitté son métier d’éducatrice sportive pour se former et devenir coach, médiatrice et formatrice en CNV: « Je me suis toujours interrogée sur les relations et sur la place que chacun pouvait y prendre, en sortant de la relation de pouvoir, pour vivre le respect de soi et de l’autre. C’est pour devenir une maman plus bienveillante que j’ai entrepris de me former à la CNV. Je me sentais démunie avec des aspirations bienveillantes et des tonnes de livres sur le sujet, mais hélas rien de pratique. En découvrant la CNV en 2015, j’ai découvert des outils concrets et pratiques pour vivre ce à quoi j’aspire. Et mes enfants remercient Marshall Rosenberg! »
« Une bonne relation a la capacité de soigner »
« Professionnellement, je suis aussi très heureuse de ma reconversion. Je me sens utile en permettant de mieux vivre à des individus, des couples, des familles, des classes, des équipes d’entreprise… Les rencontres deviennent vraies, et je me rends compte que la relation a la capacité de soigner et que tout être humain a, au fond de lui, désir et plaisir à rendre service aux autres. Mais à condition, bien sûr, d’arriver à prendre conscience des besoins fondamentaux qui nous animent. Autant pour les autres que pour nous-mêmes, et inversement. L’évolution dans nos manières de communiquer est indispensable pour plus d’harmonie et de convivialité.«
Apprendre à s’exprimer et à écouter
La Communication Non Violente part du principe que toute vie, végétale, animale ou humaine, fonctionne sur des besoins. Des besoins physiologiques bien sûr (nourriture, espace vital…), mais aussi sociaux (de type chaleur humaine) ou spirituels (reconnaissance, justice, estime de soi, épanouissement…). La CNV en reconnait ainsi jusqu’à 240.
Et selon que ces besoins sont plus ou moins satisfaits, on éprouve des « sentiments », également très variés, comme la lassitude, la tristesse, la colère, la peur, la satisfaction, la paix, la joie… Ainsi, tout sentiment, quel qu’il soit, a donc une cause explicable, et à priori justifiée par la recherche de satisfaction d’un besoin.
Reste à gérer dans ces moments-là notre attitude par rapport à ceux que nous rencontrons. La CNV nous invite à observer ce qui se joue chez nous, voir ce qui il y a d’important en nous pour pouvoir transformer les jugements que l’on a sur la ou les personnes qui ont été le stimulus de l’action. Priorité à l’expression de son propre sentiment et de ses propres besoins.
Et, pour l’interlocuteur, conseil de savoir d’abord écouter et si possible avec empathie. Car l’écoute, de ce qu’on veut vraiment, ou de ce que l’autre veut exprimer, cette écoute est primordiale des deux côtés et permet donc après, comme dit le langage courant, de « s’entendre ». Des solutions coopératives peuvent alors être trouvées pacifiquement.
Divers ateliers
Actuellement, Sandra Mounier anime deux ateliers mensuels de groupes pour pratiquer la CNV: un atelier pour débutants certains mercredis de 18h à 20h30; un pour confirmés certains mardis.
Elle assure aussi des entretiens individuels et des médiations familiales ou professionnelles.
Elle souhaiterait aussi pouvoir offrir à des parents ou à des éducateurs des occasions pour ne pas oublier de prendre soin d’eux-mêmes « dans cette période qui leur demande beaucoup d’énergie ».