Les rééquilibrages de la méthode Poyet
Conférence par Mathilde Rochette
www.poyetherapie.com
(compte-rendu paru dans le Dauphiné libéré)
A l’invitation de l’association Annonay Réseau Info Santé, la thérapeute énergétique Mathilde Morel-Rochette a expliqué l’intérêt de ses méthodes à un public très intéressé. Elle soigne depuis 9 ans à Annonay et affine peu à peu ses pratiques:
Un « Mouvement Respiratoire Primaire »
« Cette méthode a été développée à partir des années 1980 par Maurice Raymond Poyet. Il s’est inspiré à la fois des pratiques de l’ostéopathie et des savoirs énergétiques orientaux. Mais son génie a été d’arriver à sentir dans le corps un « Mouvement Respiratoire Primaire » qui berce les os et les organes au rythme de 6 à 12 oscillations par minute. C’est un indicateur essentiel de la santé du corps, et surtout, il vaut mieux qu’il fonctionne en harmonie dans tout l’organisme. »
Des chaînes électriques et des fusibles
« Car Maurice Poyet a aussi découvert que le corps fonctionnait comme une structure électrique, avec des chaînes qui transmettent l’énergie. En cas de traumatismes, certains points « fusibles » bloquent les surtensions et nous avons même un disjoncteur principal dans le sacrum. Nous n’en mourrons pas pour autant, mais des disharmonies et du mal-être s’installent. » Les thérapeutes comme Mathilde Rochette commencent par rechercher ces dysfonctionnements. Ils relancent ensuite l’énergie par des incitations douces sur la peau aux endroits « en panne ».
« Le corps est un ensemble »
Cette conception du corps et des soins est évidemment nouvelle. Pour Mathilde Rochette, « la médecine traditionnelle sauve bien sûr des vies quand des affections graves se sont déclenchées. Mais elle sépare trop les spécialités. Le corps est en fait un ensemble, et les causes sont parfois éloignées des symptômes. Il faut tenir compte aussi des aspects émotionnels et chaque individu est un cas particulier. J’arrive à soigner instantanément certains problèmes, d’autres sont plus longs à résoudre. Les bébés, par exemple, réagissent très vite. Pour des maladies graves, je ne peux apporter qu’un soulagement. En tout cas, ce que je fais n’est jamais négatif. Et je prends de plus en plus de plaisir à écouter les corps et à soigner les personnes avec amour et bienveillance. »