Les effets des secrets de famille
Martine Quesnoy, conseil relationnel
69290 CRAPONNE
www.martine-quesnoy.com
Deux types de secrets
La conférencière a tout d’abord fait la différence entre deux types de secrets:
D’abord le secret structurant, intime, personnel et bénéfique, qui relève de la liberté fondamentale de chacun: le « bon » secret avec lequel on se sent bien.
Puis elle a abordé « l’autre » secret, le secret de famille, qui est en général destructeur. On le reconnaît au malaise qu’il engendre : culpabilité, souffrance, émotions perturbantes, difficultés de communication… et surtout privation de liberté: celui qui le détient en devient le prisonnier.
La création d’un mythe
Elle en est ensuite venue à la construction de ce secret. Il va naitre à cause des grandes lois fondamentales de la vie, du « qu’en dira-t-on », des interdits, de la transgression, du silence, des codes propres à chaque famille… Un dispositif se met alors en place pour taire ou nier, souvent dans le souci de préserver les enfants. Il y aura alors création d’un mythe familial: on proclame que la famille est unie, ou harmonieuse, ou riche, ou irréprochable, ou encore « normale ».
Au fil des générations
Trois types de personnes sont nécessaires pour créer ce secret, souvent au fil de quatre
générations : le détenteur qui a vu, entendu et subi, le dépositaire, et les « destinataires » (« destin à taire »): enfants puis petits-enfants. C’est chez eux que les dégâts seront les plus graves.
Les questions et les échanges ont fusé tout au long de cette conférence interactive, prouvant ainsi que ce sujet parlait à chacun.