Visite guidée 30 octobre 2022
Le site mégalithique de Joanabel à Burdignes
compte-rendu de la conférence par François Bassaget
Pour d’autres visites de lieux,
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Le dimanche 30 octobre, Frédéric Vernier a emmené un groupe d’une dizaine de personnes visiter le site mégalithique et celtique de Joanabel à Burdignes. Ce site est officiellement considéré comme tel, avec sur place quelques panneaux explicatifs sur deux éléments du site: « la chaise des Gaulois » et « la baignoire des Gaulois ». Il est appelé aussi « pierre de l’Olagnière ». On le trouve au-delà du village de Burdignes, sur la route du foyer de ski de fond, entre les hameaux de Montchal et de Joanabel.
Sur une crête dominant deux vallées
Le site se trouve sur une crête aplatie qui domine de part et d’autre la vallée de la Vocance et la vallée de la Déôme. Des roches de formes originales émergent par endroits. Certaines ont peut-être été façonnées. En tout cas chaque roche particulière a été creusée d’une ou de plusieurs cupules et un des nombreux tumulus présents sur le site possède une entrée aménagée. Sur chaque partie du lieu, les visiteurs et leur guide ont été attentifs aux ressentis que le lieu pouvait leur faire éprouver. Ces sensations ont semblé correspondre avec la destination probable du site comme lieu de funérailles.
Des portes d’entrée
Comme tous les sites énergétiques anciennement fréquentés, les baguettes de sourcier indiquent à plusieurs reprises des « portes d’entrée » du site. Frédéric Vernier les justifie ainsi: « Ces portes signalent au visiteur qu’il aborde un secteur d’énergie particulière. Un arrêt est recommandé pour s’y préparer. On peut aussi y sentir la présence d’un gardien invisible et lui demander l’autorisation d’accéder. En tout cas, on a intérêt à faire preuve d’ouverture et de respect si l’on veut profiter des énergies du lieu. »
La « chaise des Gaulois »
La première roche qui se visite habituellement a un peu la forme d’un autel, dont l’entrée est tournée vers le sud-ouest. Du côté sud-est, elle présente une sorte de siège tournée vers le lever du soleil au solstice d’hiver. Deux cupules sont présentes. L’une est en forme d’amande (de « mandorle »). L’autre plus profonde est de forme ronde un peu carrée et se trouve sur une cheminée énergétique.
Les visiteurs, sur cette roche, ont ressenti des émotions de tristesse, voire de malaise. Par contre un séjour de quelques minutes sur le siège a provoqué un lâcher-prise plus détendant.
En continuant le chemin vers l’est, on trouve sur la droite un ensemble de pierres naturelles de formes variées. Sur la plus carrée a été creusée une profonde cupule ronde, mais sans plus. L’ambiance y est plutôt agréable..
La « Baignoire »
La roche la plus connue, sous le nom de baignoire des Gaulois, se trouve un peu plus à l’est dans un bosquet de pins. Effectivement, le rocher de plusieurs mètres de diamètre et présentant des formes très variées offre un creux important dans lequel on peut s’asseoir sans problème et allonger les jambes. Une mandorle y a aussi été creusée. Autour du rocher, l’espace apparaît aussi garni de portes parfois matérialisées par des pierres. L’ambiance ressentie par les visiteurs n’a pas été joyeuse, mais un peu apaisante quand même. Les séjours dans la baignoire ont donné l’impression de pouvoir lâcher vers le bas ce qui pouvait être encombrant, et de pouvoir se sentir plus léger ensuite.
De nombreux tumulus
Le site continue vers le nord-est, au-delà des deux rochers les plus connus. On y rencontre de nombreux tumulus de pierres, plus ou moins grands, qui laissent à penser que le site était un lieu de cérémonies funèbres autour duquel on venait enterrer au moins des personnages importants. Un endroit qui concentre davantage les tumulus présente aussi une porte d’entrée et une vaste cupule. L’ambiance y est étrange et un peu mortuaire.
Une cavité aménagée
Enfin, au nord-est, au-delà d’un pré, un long tumulus de pierres dispose d’une construction humaine très praticulière: une cavité aménagée de la taille d’un être humain avec une entrée solidement construite. Soit une sorte de tombe. Sans doute un endroit où l’on pouvait se recueillir comme dans une antichambre de la mort… ou de l’au-delà.
Deux sortes de cupules
Sur chaque partie du site on peut voir des cupules. Elles sont toujours de deux formes caractéristiques, ce qui prouve qu’elles ont été bien creusées (ou au moins agrandies) par des êtres humains. La forme en amande (en mandorle) évoque plutôt un aspect féminin, mais aussi la vie et l’énergie d’éternité. Les autres en forme de carré arrondi évoqueraient plutôt le masculin. Leur usage reste mystérieux. Bien sûr, pour recueillir du liquide. Mais sans doute pas du sang, les sacrifices humains ne semblaient pas être d’usage, du moins chez les Celtes.
Sans doute un site funéraire
D’après les géobiologues et les spécialistes venus sur le site, les émotions ressenties sur le site semblent bien être tournées vers la mort. Le lieu aurait donc pu être un endroit où l’on venait faciliter le passage des âmes vers l’au-delà, notamment par un passage dans la baignoire. Et les corps auraient été enterrés dans le voisinage.
En tout cas, le passage des vivants semble permettre comme un avant-goût de la mort: chaque rocher particulier commence par raviver des émotions lourdes. Mais il offre aussi la possibilité de s’en débarrasser pour se sentir plus léger ensuite. Un lieu donc où l’on pourrait être davantage en contact avec les énergies de la terre qui absorbent les lourdeurs et les énergies cosmiques qui élèvent.
Un endroit qui peut donc offrir une occasion de reprendre conscience de notre situation de passage avec des liens complémentaires entre la Terre et le cosmos.